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H1N1: J’ai survécu

Le titre dit presque tout: j’ai eu la grippe et j’ai survécu. Sauf que je n’avais jamais été aussi malade de toute ma vie… et je suis très sérieuse!

Les premiers symptômes sont apparus il y a deux semaines (le lundi) avec un mal de gorge et des courbatures, mais rien de dramatique. La vraie de vraie grippe m’a frappé le jeudi, quand j’ai commencé à tousser comme une folle. Par contre, ce n’était pas encore dramatique. Ce l’est devenu le vendredi, avec la fièvre, la toux intense et les difficultés à respirer. Étant donné que je toussais beaucoup et que j’avais une sensation de « brûlure », je me suis dit que ça serait une bonne idée de mettre un humidificateur dans ma chambre. C’est le merveilleux moment qu’il a choisit pour rendre l’âme, évidemment! Alors, même s’il est 23h, location d’une auto communauto et direction pharmaprix ouvert jusqu’à minuit où j’ai pu acheter un humidificateur « p’tit canard » pour enfant et respirer un peu mieux.

À ce moment là, je ne savais pas si c’était une grippe, une bronchite ou autre chose. Le samedi, j’étais complètement à terre: fièvre, toux, difficulté et douleur à respirer, difficultés à marcher, douleurs partout, frissons, mal à la tête, etc. J’ai été à la clinique de la grippe (oui oui, il y a maintenant des cliniques SEULEMENT pour les personnes qui ont la grippe et où tout le monde porte un masque.. c’est un peu irréel) parce que j’avais de la misère à respirer et ça me faisait paniquer. Après avoir fait fuire deux monsieurs qui ont eu peur de ma toux (on a tous des masques, je vous le rappelle!!!), une gentille infirmière m’a observé et elle était tellement FINE. Elle voyait que je n’allais pas bien et que j’avais de la difficulté à marcher. Elle me tenait, m’a offert une chaise roulante, m’a laissé attendre la docteure dans une salle plus proche, a mis mon dossier devant les autres. Il n’y avait pas beaucoup de monde, heureusement, donc j’ai passé vite et j’ai vu la docteure rapidement, étant donné que j’étais la seule qui avait l’air sur le bord de tomber dans les pommes. Je me demandais pourquoi certains étaient là, ils n’avaient pas l’air très malade.

Donc, la docteure m’a prescrit un sirop avec codéine (je crois) pour que je tousse moins et que je réussisse à dormir. Dimanche et lundi ont aussi été des journées très difficiles. J’ai eu de la difficulté à manger pendant environ une semaine et j’ai eu la voix d’une vieille fumeuse de 70 ans qui fume depuis l’âge de 13 ans.

Je me sens encore un peu faible, je tousse encore, mais je vais beaucoup mieux. Je trouvais ça ridicule ceux qui tenaient tant à se faire vacciner et je me disais que je n’aurais pas la grippe… ben après l’avoir « subi », je me dis que j’aurais dû me fermer la gueule…

Bonne chance aux personnes qui vont l’avoir, ça m’a mis complètement à terre et je n’ai même pas de problèmes graves de santé ni des problèmes respiratoires.

H1N1, je te déteste!

Ah, motivation… où es-tu? (et mini suite sur Mirena)

Je sais, je sais… mon blog n’est pas souvent mis à jour. Je suis pas mal débordée ces temps-ci et ma santé se révolte contre moi.

Je suis encore en vie et j’ai l’intention d’écrire un peu plus prochainement. C’est pas les sujets qui manquent pour chialer et peter sa coche… juste le temps.

Justement, je dois commencer l’écriture de mon mémoire, mais… ça ressemble à mon blog.

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J’aime ça regarder les statistiques de mon blog et voir avec quels critères de recherches le monde vient sur ma page. La plupart porte sur le mirena… associé à d’autres critères comme « mal de tête », « débalancement hormonal », « mal de ventre », « perte de cheveux ».

Ma super gynéco trouverait ça bizarre, elle qui dit que le Mirena n’a aucun effet secondaire et que la source de mes problèmes… c’est le stress et autres cossins. Pourquoi tant de femmes se posent des questions sur le Mirena, si tout devrait bien aller?

Je suis encore en réflexion à savoir si je me le fais enlever, étant donné que je suis vraiment à bout de vivre comme ça. Sauf que si je me le fais enlever, ça ne sera pas par elle qui m’a fait pleurer pendant 3 heures après mon rendez-vous et qui me faisait sentir comme la pire conne sur la planète.

Est-ce la fin du monde?

Selon les prévisions météo, il annonce du soleil pour toute la semaine, jusqu’à lundi prochain. QUOI? VRAIMENT? Je vais attendre de voir si c’est vrai avant de trop me réjouir…
C’était le Forum Social québécois (FSQ) en fin de semaine à Montréal. J’ai été pas mal déçue par certains ateliers, par l’organisation en général (bouffe, horaire super mal faite, le site web qui est fait tout croche, ateliers annulés à la dernière minute, etc.) Le lundi matin, il y avait une activité nommée « espace des convergences » et je suis partie pas mal frustrée et deçue par des commentaires qui n’avaient pas leur place, particulièrement dans un forum social qui adhère à des principes altermondialiste, de respect, d’égalité et qui dénoncent les discriminations. Les gens sexistes et racistes sont déjà assez présents partout, ils ne pourraient pas laisser la paix à tout le monde dans les forums sociaux? Bref, ça m’a vraiment fâché…

Il y avait des ateliers féministes qui m’ont donné encore plus le goût de m’impliquer et certains ont été vraiment enrichissants. C’est au moins ça de positif!

Finalement, j’ai encore mon stérilet. Longue histoire que je n’ai pas nécessairement envie de raconter ici.

Je vais aller me remonter le moral avec le soleil!

Leçon du jour

Ne pas manger lorsque vous revenez de chez le dentiste et que vous avez encore la bouche gelée. Vous pourriez penser que c’est la bouffe qui est dure, alors que c’est votre joue et votre lèvre.

J’ai mal.

Et je me sens un peu idiote, par le fait même.

Stérilet maudit et autres cochonneries

On entend souvent qu’on vit dans une société hypersexualisé, que les filles reçoivent une pression énorme de la part de la société et des hommes pour être ouvertes, avoir une grande libido, essayer plein de trucs, satisfaire son partenaire, etc. Sans oublier de se protéger et de ne pas tomber enceinte.

Une chance que les moyens contraceptifs sont là! Sauf que je me demande si c’est aussi merveilleux qu’on le dit… Évidemment, je me base sur mon expérience personnelle.

À l’âge de 16 ans environ, j’ai commencé à prendre la pilule. La première a été un vrai cauchemar: nausées intenses à chaques jours, maux de tête, etc. Donc, ma docteure m’en prescrit une autre, la moins forte sur le marché. Je n’ai plus de nausées, mes maux de tête ont diminué… sauf que j’engraisse d’une vingtaine de livres en 1 an et ma pression est dans le tapis, alors qu’elle était tout à fait normale avant que je prenne la pilule. La solution de Dre Nounoune? Des pillules pour la pression! Ben oui, à 17-18 ans… Donc, j’ai décidé d’arrêter la pilule. Est-ce que cela signifie la fin de mes problèmes? Bien sûr que non! L’acné fait son apparition et je semble avoir un débalancement hormonal, même si les médecins me disent que non. Je me résigne donc à la situation et mes boutons me font capoter.

Début vingtaine, je me fais un chum sérieux et je me dis que je dois trouver un autre moyen de contraception, parce qu’il est hors de questions que je reprenne la pilule. Déjà que je suis encore prise avec mes foutus boutons… Je me renseigne et j’en viens à la conclusion que le stérilet est la meilleure option. Ma gynéco me prescrit un stérilet et elle me le pose pendant mes règles en me disant de prendre 3 advils avant, parce que je risque d’avoir mal. Et j’ai eu mal. Des contractions (ça m’a donné un preview des contractions quand on accouche, quel bonheur), l’impression que mon ventre bouge, des nausées… Le lendemain, ça allait un peu mieux, mais les pertes de sang (spotting) sont arrivées et ça a duré 3 mois, à chaque jour.

Après, le bonheur… terminé les règles, une certaine sécurité parce que c’est un moyen de contraception efficace. J’ai commencé ma maîtrise, déménagé… bref des gros changements dans ma vie. J’ai commencé à me sentir déprimée, j’avais souvent des maux de tête, douleurs au ventre et au dos, sensation d’avoir le ventre enflé, infections et douleurs, perte de cheveux (je croyais que c’était mes médicaments contre l’acné, mais mon dermatologue me jurait que non), libido partie loin loin loin, incapable de perdre du poids. Je n’avais pas fait sérieusement le lien entre le stérilet et ma santé qui s’empirait. C’était probablement mes études, le fait que je ne suis pas heureuse où j’habite, mes problèmes de couple.

Aujourd’hui, je suis tombée sur des forums et des sites internet de femmes qui utilisent aussi le stérilet mirena et qui ont les MÊMES effets secondaires que moi. Pourtant, leurs médecins leur disent que c’est impossible que le stérilet fasse ça, que c’est dans leur tête. Ils leur prescrivent même des anti-dépresseurs. Pourtant, c’est bizarre qu’il y a un nombre considérable de femmes qui ont des effets secondaires communs et souvent identiques. Évidemment, ce n’est pas le stérilet… elles sont folles. Tout se passe entre les deux oreilles. Pourtant, la plupart ont vu une amélioration après le retrait du stérilet. Elles ont retrouvé leur joie de vivre, leur libido, elles ont dit adieu aux maux de ventre et de tête. C’est bizarre, vous ne trouvez pas?

Je trouve ça étrange que les maux physiques des femmes sont souvent considérées comment étant normaux, anodins… qu’elles sont folles et que c’est dans leur tête. Il me semble que l’histoire se répète continuellement. Les responsabilités sont sur les épaules des femmes et elles doivent endurer les effets secondaires. Si elles protestent ou qu’elles parlent de leurs bobos, elles sont folles.

Ce stérilet qui est bien au chaud dans mon utérus sera de l’histoire ancienne dans un mois. J’ai tellement hâte de ne plus ressentir de douleurs continuelles et des inconforts fréquents.

Je n’ai rien contre la contraception et c’est super pour les femmes qui le supportent. Par contre, ça me dérange qu’on mettre autant de pression pour que les filles utilisent ces méthodes et qu’on minimisent les effets secondaires. La contraception à quel prix? Prise de poids, douleurs, baisse de libido, nausées, maux de tête, dérèglement hormonal… Non merci, ce n’est pas pour moi. Et surtout, qu’on ne me dise pas que tous les problèmes que j’ai sont dans ma tête.

De retour dans la « civilisation »

J’étais en vacances à la fin du mois d’août et au début du mois de septembre… OUF! Ça fait tellement du bien. Le plan initial était d’aller se promener et visiter Québec, l’île d’Orléans et Charlevoix. Par contre, étant donné que je travaillais (ouais, ouais… que j’essayais de travailler) sur mon mémoire de maîtrise durant l’été, je travaillais moins et, par conséquent, il y avait moins d’argent dans mon compte de banque. Donc, changement de plan. Je suis allée au chalet de mes parents (merci papa et maman) sur le bord d’un lac dans les Laurentides pendant une semaine et demi. Quoi dire?

LA PAIX. La sainte PAIX. Le calme. BONHEUR.

Maudit que c’est merveilleux. Se coucher le soir et ne pas entendre de morons crier et siffler dans la rue. Ne pas entendre les voitures. Ne pas entendre les party des voisins avec leur musique plate. Respirer de l’air qui sent bon et qui n’est pas plein de pollution. Des arbres partout. Des gens qui sont pas pressés et qui prenne la vie comme elle vient, sans passer leur temps à chialer (hihi), crier après les autres et faire de la rage au volant. Bref… osti que j’étais bien.

Là, c’est le retour à la réalité, à Montréal qui pue, qui est bruyante (Montréal c’est un « il » ou une « elle »?) et où il y a trop de monde à mon goût.

Je n’arrive pas à comprendre ceux qui aiment Montréal ou les grosses villes. On dirait que ça fait surchauffer mon cerveau, que je capote par le trop de tout. La seule grosse ville que j’ai visité et que j’ai aimé, c’est Vancouver. Bon, je n’ai pas visité des milliers de ville, mais je sais que je suis plus heureuse dans les villes plus petites, même si c’est en banlieue et qu’on est pratiquement considéré comme un moron si on aime la banlieue. J’ai grandit en banlieue et j’aime ça moi (pas partout, mais les belles villes de banlieue). Vous pouvez maintenant me lapider.

Au moins, la grande ville me donne beaucoup de matériel pour chialer. Sauf que ma semaine et demie dans le bois m’a fait réaliser que j’aime ça les endroits calmes et où la vie n’est pas toujours à 100 milles à l’heure.

Je devrais me partir une fermette et tenir un blog de fermette bio équitable d’une fille qui connaît pas grand chose aux fermettes bio équitables.

P.S. J’ai lu dans le journal local de Tremblant ou des Laurentides un éditorial d’une certaine « La Chialeuse ». Y a-t-il de la place pour deux « La Chialeuse » dans le monde? Questionnement existentiel…

Les p’tits bonheurs de la vie

C’est tellement merveilleux de se coucher sans avoir à mettre son alarme et enfin pouvoir se lever à l’heure qu’on veut. Surtout au son de la pluie… Ça me rend heureuse aujourd’hui.

Mon arrivée dans le merveilleux monde des blogs

Comment on est supposé commencer un blog? En se présentant? En parlant des choses dont on va parler plus tard? En faisant comme si on avait toujours eu un blog et qu’il n’y a pas de début? Ah, les questions existentielles…

Bref, je ne sais pas trop par où commencer, quoi dire, qui va lire ça.  Bon, je vais commencer par parler de mon choix de nom: la chialeuse. Je l’ai choisi parce que je chiale, j’aime chialer et les gens autour de moi disent que je suis une chialeuse. Sauf que je ne considère pas que c’est une chose négative, je m’exprime et je le dis quand quelque chose me dérange. Comme disait mon père, il y a tant que chialge à faire dans une journée, aussi bien commencer tout de suite. Et puis, ce n’est pas les sujets qui manquent pour chialer, il y a tellement de choses pour nous faire chier à chaque jour.  En plus, je trouve que c’est difficile de trouver un nom qui nous représente, qui est original, qu’on ne se tannera pas après un mois, etc.

Donc, c’est un peu ça qui risque de m’inspirer pour écrire. Toutefois, je reste une personne qui aime (généralement) la vie, alors je ne crois pas que ça va être seulement des choses négatives dont il va être question… mais bon, faut avouer que ça fait du bien pouvoir se défouler et chialer.

Pour ce qui est de moi, je vais laisser planer le mystère et laisser le plaisir (j’espère) aux lecteurs (s’il y en a) de me découvrir grâce à ce que j’écris.

Voilà!